Sunday, November 27, 2011

Why Japanese Udon Noodles named like this? And why Pampkin in Japan named Kabocha?

Why Japanese Udon Noodles named like this? And why Pampkin in Japan named Kabocha?

Why the Japanese forget Udon Noodles, Pampkin or Kabocha?

Udong was the seat of Cambodian kings from 1618 to 1866.
Phnom Udong, “Hill of the Victorious” from phnom “hill”. It was the capital between 1618 and 1866.
Udong is the former capital of Cambodia. The name Udong, often also spelled "Oudong", means "victorious". It was the former capital of Cambodia from 1618 to 1866, after the Khmers shifted from Angkor, and before the capital moved again, to Phnom Penh. It is a place that the Thais have plundered, the Americans have bombed and then finally the Khmer Rouge has blown up.
Japanese Udon Noodles
Udon are white and the thickest noodles Udon noodles are made by kneading wheat flour, salt, and water. Udon can be eaten hot or cold and can be cooked in many ways. You might have seen udon noodles in hot soup. Cold udon noodles are also popular in summer. Cold udon noodles are eaten by dipping into dipping sauce.
Khmer noodle (Num BonhChok)
Num Bonhchok - Rice vermicelli noodles with raw vegetables. There are two different soups that can accompany this dish, a green or red soup. The green soup is made of ground fish, lemon grass, and kroeung (Samlor Khmer). Prahok is used with a green soup. The red soup is made from tenderized chicken and a simple coconut curry (Samlor Kari).
Num BonhChok from Kampot province is different from Num BonhChok from other parts of Cambodia. Kampot inhabitants use distinctive ingredients to the thick noodle. Those are: tiny saltwater shrimp, bean sprout, coconut cream, peanut and fish sauce.

Pumpkin
It is generally believed that all squash originated in Mesoamerica, but may have been independently cultivated elsewhere, albeit later. The kabocha, however, was introduced to Japan by Portuguese sailors in 1541, which brought it with them from Cambodia. The Portuguese name for the pumpkin, Cambodia abóbora (カンボジャ・アボボラ), was shortened by the Japanese to kabocha. Certain regions of Japan use an alternate abbreviation, shortening the second half of the name instead to "bobora". Another name for kabocha is 南瓜 or 南京瓜 (Nanking melon), which suggest that the vegetable arrived in Japan by way of China (1).
In Cambodia, people plant pumpkin nearly everywhere. As one of the most popular crops in Cambodia, pumpkins are very versatile in their uses for cooking, from the fleshy shell, to the seeds, to even the flowers; most parts of the pumpkin are edible. The leaves, the male flowers of the pumpkin plant are consumed as a cooked vegetable or in soups (Samlor Korko, Samloor Proheu). The small pumpkins are steamed with custard inside and served as a dessert. Cambodia people made a little shredded of pumpkin flesh mixed with rice flour and wrapped with banana leave, are steamed and used as a cake. Pumpkin seeds, also known as pepitas, are small, flat, green, edible seeds.

When the delegation of Kingdom of Cambodia at Sangkum Reas Niyum in decade 1960s visited the Japan, they always prepared food from pumpkin and noodles for Cambodian delegates. The government personal of Japan said in front of delegation of Kingdom of Cambodia like this “We prepare the noodles and pumpkin for food for you because the Japanese brought them from Cambodia at the time of Udong, so the noodle the Japanese called Japanese Udon Noodles and the pumpkin named Kabocha from the word Kampuchea” (2).

References:
1. Wikipedia, the free encyclopedia.
2. Kampuchea journal at decade 1960.

Monday, November 21, 2011

LES FISTULES RECTO-VAGINALES RECTOVAGINAL FISTULAE

LES FISTULES RECTO-VAGINALES
RECTOVAGINAL FISTULAE
KOU KIM HEAK
Département de Chirurgie Viscérale, Digestive et Thoracique
Hopital Preah Kossamak

Résumé
Les FRV sont le plus souvent dues à une complication de la chirurgie proctologique et obstétrique. Trois types anatomiques sont distingués: FRV proprement dite, fistule ano-vaginale, fistule ano-périnéale. Il existe de nombreux procédés chirurgicaux pour traiter ces FRV. Trois procédés sont employés: abord transanal (Laird), transvaginal ou périnéal (Musset). Le traitement préventif repose sur la réalisation de délivrances vaginales moins traumatisantes, la réparation soigneuse des épisiotomies et une chirurgie proctologique rigoureuse. La réussite de l’intervention repose sur les bonnes expositions et dissection de la fistule, une suture sans tension de tissus bien vascularisés.

Abstract:
RVF are usually due to a complication of obstetrics and proctology surgery. Three anatomical types are distinguished: RVF itself, ano-vaginal fistula,and ano-perineal fistula. Numerous methods for the treatment of RVF have been described. Three methods are used: transanal (Laird), transvaginal or perineal (Musset). Preventive treatment is based on achieving less traumatic vaginal delivery, episiotomy repair careful and thorough proctology surgery. The success of the intervention is based on good shows and dissection of the fistula, a tension-free suture well vascularized tissue.

Introduction:
La fistule recto-vaginale (FRV) se définit comme une communication anormale s'établissant entre rectum et vagin au travers de la cloison recto-vaginale. Elle a pour conséquence l'issue du contenu rectal, gaz et/ou selles, dans le vagin et à la vulve [1]. La cloison recto-vaginale est une zone de faiblesse, aux structures conjonctives peu denses et souvent fragilisées par les traumatismes obstétricaux antérieurs et la ménopause [2].
Les fistules recto -vaginales (FRV) sont rares (5 % des fistules ano-rectales). Survenant au décours d'un accouchement ou à l'occasion d'une pathologie proctologique, elles créent un profond désarroi chez les patientes. Cette complication retarde en effet la reprise de la vie professionnelle, sociale et sexuelle, et nécessite souvent un traitement prolongé [3].

Observation:
Trois patientes que l’on a été admis dans le service de chirurgie digestive de l’hôpital Preah Kossamac.
1- Mme SV, femme Cambodgienne a consulté pour une plaie fistule recto- vaginale à la suite d’un traitement traditionnel d’une hémorroïde. Elle a hésité de récidive après l’opération dont elle a refusé l’opération.

2- Une vieille femme de 57 ans, a consulté le 12/11/2005 pour une plaie de déchirure ano- vaginale par séquelle d’un coup de lame à lame à raser sur l’hémorrhoïde traité par un guérisseur traditionnel. Malheureusement, la biopsie a montré qu’un carcinome et la malade a été refusée de l’AAP.

3- Mme ST provenant de Battambang, a présenté d’une double fistule ano-vaginale d’origine obstétricale. La patiente a été examinée en position gynécologique. L’index a été introduit dans le trajet fistuleux dont on a évalué les caractéristiques (doubles fistules ano-vaginales). Il est ici cliniquement manifestait qu'il existait une rupture sphinctérienne antérieure associée à la FRV. On a été faite la cure de fistule recto - vaginale selon la technique de Musset. Les suites opératoires étaient simples et la malade a sorti de l’hôpital le 7e jours postopératoire.

Discussion :
Certaines séries réduites et sporadiques font mention de succès avec l'emploi de procédés non chirurgicaux divers: colle biologique, cautérisation [4], voire drainage prolongé. Il existe de nombreux procédés chirurgicaux pour traiter ces FRV. Trois procédés sont employés: abord transanal (Laird), transvaginal ou périnéal (Musset). Pour la majorité des auteurs, la préparation colique avec nutrition parentérale est préférable à la colostomie de protection pour la réparation initiale de ce type de FRV. Le traitement préventif repose sur la réalisation de délivrances vaginales moins traumatisantes, la réparation soigneuse des épisiotomies et une chirurgie proctologique rigoureuse.

Cure de fistule recto-vaginale selon la technique de Musset [5]
La technique décrite par René Musset s'adresse aux fistules recto-vaginales de la moitié inférieure du vagin, qu'elles soient sus- ou trans-sphinctériennes. Classiquement réalisée en deux temps, elle peut, chez certaines patientes sélectionnées, être réalisée en un temps et sans colostomie.
Soins préopératoires
La préparation colique est impérative. Ainsi une irrigation colique complète 72 heures avant l'opération suivie d'un régime sans résidu strict, associée à une antibiothérapie prophylactique systématique. La vulve et le vagin sont également soigneusement préparés par un badigeonnage à la polyvidone iodée et une irrigation vaginale abondante.

Technique opératoire
Les différents temps opératoires, au nombre de 7, sont bien standardisés.
- Premier temps: périnéotomie médiane et mise à plat du trajet fistuleux
- Deuxième temps: exposition des lésions
- Troisième temps: reconstitution de la paroi recto-anale antérieure
- Quatrième temps: réfection sphinctérienne
- Cinquième temps : myorraphie des releveurs
- Sixième temps : colporraphie postérieure et fin de la myorraphie périnéale
- Septième temps : suture cutanée du corps périnéal

Soins postopératoires
Les soins postopératoires sont importants et la coopération de la patiente est nécessaire. Par confort, une sonde vésicale est maintenue pendant 3-4 jours. Une nutrition parentérale exclusive pour 8 jours. La toilette périnéale est faite matin et soir (irrigation à la polyvidone iodée) et le périnée soigneusement séché, au besoin avec un séchoir. Un premier toucher rectal est effectué à 48 heures par l'opérateur et il sera répété tous les jours ou tous les deux jours. Avant la sortie, on effectue un examen soigneux du périnée avec éventuellement ablation de fils. La patiente est revue chaque semaine jusqu'à cicatrisation complète.
Dans le travail de Kouadio et al. le traitement a consisté en majorité en une réparation périnéale en un temps dans 25 cas et en une technique de Musset modifiée par la confection d'une colostomie iliaque gauche temporaire dans 11 cas. Les résultats étaient de 73,38 % de succès en première intention et de 86,47 % de succès global [6].

La technique du lambeau muqueux rectal [7]
ou Lambeau rectal d’avancement [8]

La technique du lambeau muqueux a été décrite en 1948 aux États-Unis par Laird. Elle consiste à décaler la fermeture de la muqueuse et de la musculeuse rectale. La pression rectale applique de la muqueuse saine sur la suture de la musculeuse [7].
Le traitement des fistules anales dépend de nombreuses paramètres:
- du siège de l’orifice primaire (par rapport à la ligne pectinée);
- de la taille de l’orifice primaire (ponctiforme ou véritable ulcère creusant);
- de la hauteur du trajet fistuleux (par rapport au sphincter anal); - de l’état du rectum (sain, radique, inflammatoire...);
- du degré de suppuration (suppuration aigue, chronique ou absente);
- du degré de sclérose de l’atmosphère périanale (absente, modérée ou intense); - du degré de continence.
Les indications les plus habituelles du lambeau rectal d’avancement sont donc les fistules de la maladie de Crohn anorectale, les fistules iatrogènes et certaines fistules radiques [8].

Technique
L'intervention est réalisée en décubitus ventral, jambes écartées. Elle est facilitée par l'utilisation de l'écarteur anal à trois branches de Parks.
Elle consiste à disséquer un lambeau de muqueuse rectale en forme de U, préservant un apport vasculaire supérieur (Fig.1). L'extrémité distale du lambeau muqueux comportant l'orifice fistuleux est réséquée (Fig. 2). Les vaisseaux se situant dans la sous muqueuse, c'est un lambeau de muqueuse et de sous muqueuse qui est réalisé. Certains auteurs pour être plus sûrs de préserver la vascularisation, ajoutent quelques fibres musculaires [9] ou même la couche circulaire interne. Le trajet de la fistule est excisé. La musculeuse rectale est fermée alors que la paroi vaginale est laissée ouverte. Le lambeau muqueux est rabattu, puis suturé (Fig. 3). Auparavant, la musculeuse rectale peut être plicaturée de haut en bas. Une colostomie de protection n'est pas nécessaire. Le fait d'exciser le trajet et de laisser ouvert l'orifice vaginal, permettant l'évacuation d'éventuelles collections, est essentiel.
Ainsi, la technique du lambeau muqueux est simple et peu délabrante. Elle est effectuée par voie endo-anale. Elle respecte l'appareil sphinctérien, à l'inverse de la technique de Musset. Elle se fait en un seul temps et ne nécessite qu'une hospitalisation brève.
L'indication de cette technique est limitée aux fistules de diamètre inférieur à 2,5 cm, et respectant l'appareil sphinctérien. Si elle concerne une maladie de Crohn, l'intervention doit être faite en phase de rémission [7].


Lambeaux d'avancement transanal : le succès pour les fistules hautes est rapporté entre 50 et 80 % avec un taux de récidive élevé (50 %) après deux ans [10].

Conclusion
Les FRV sont les plus souvent dues à une complication de la chirurgie proctologique et obstétrique. La compréhension des principes nécessaires pour une bonne réparation de ces fistules et l’amélioration des techniques chirurgicales permet en règle générale un bon résultat. Le choix de la technique dépend de l’expérience du chirurgien et de l’évaluation précise des lésions. La réussite de l’intervention repose sur les bonnes expositions et dissection de la fistule, une suture sans tension de tissus bien vascularisés en plusieurs plans. L’interposition de lambeaux pour les fistules larges, complexes ou sur les tissus irradiés augmente le taux de succès.

Références :
1. Paul-Antoine LEHUR et al. Cliniques chirurgicales II du pôle digestif, CHU Nantes, 44093 Nantes Cedex. Hépato-Gastro. Vol. 7, n° 2, mars-avril 2000: 128-30
2. Richardson AC. The rectovaginal septum revisited: its relationship to rectocele and its importance in rectocele repair. Clin Obstet Gynecol 1993;36 : 976-83.
3. Patrick ATIENZA Proctologie médico-chirurgicale, hôpital de Diaconesses, 18, rue du Sergent-Bauchat, 75571 Paris Cedex 12. Hépato - Gastro. Vol. 7, n° 2, mars-avril 2000: 135-6
4. Shafit A. Non-surgical repair of rectovaginal fistulae. Eur J Obstet Gynecol Reprob Biol 1996 ; 67:17-20.
5. Richard VILLET. Chirurgie viscérale et gynécologique, hôpital des Diaconesses, 18, rue du Sergent-Bauchat, 75571 Paris Cedex 12. Hépato - Gastro. Vol. 7, n° 2, mars-avril 2000: 130-2
6..GK KOUADIO, G. DOUMBIA, HT TURQUIN. Prise en charge des fistules recto-vaginales de l'adulte en milieu ivoirien. Médecine d'Afrique Noire Tome 51 - n°8/9 - Août/Septembre 2004 - pages 464-466.
7. Frank LAZORTHES et al. Les fistules recto-vaginales. Service de chirurgie digestive, hôpital Purpan, place du Docteur-Baylac, 31059 Toulouse Cedex. Hépato - Gastro. Vol. 7, n° 2, mars-avril 2000: 133-4.
8. J.-L. FAUCHERON, O. RISSE. Le lambeau rectal d’avancement. Service de Chirurgie Générale et Digestive, hôpital Albert Michallon-Grenoble. J Chir 2001 ; 138 :157-161.
9. Homsi R et al. Episiotomy: risks of dehiscence and rectovaginal fistula. Obstet Gynecol Surv. 1994; 49: 803-8.
10. JF. Contou Service d'Hépatogastroentérologie Hôpital Saint-Louis – Paris. Les fistules crohniennes ano-périnéales. Journée de Gastroentérologie EPU Paris VII - Paris - 05 janvier 2001.

Sunday, November 20, 2011

POEM CAMBODIAN SAYING OF KNOWLEDGE

Oh! All peoples, all knowledge
Has a great gratitude, virtue, and wise.
We must take them all the time.
They are not heavy and are light.
They are not difficult to keep and easily to hide,
Not is as Gold, Silver and Wealth.
The brigands, the thief couldn’t rob them or steal.
They gave us foods in different area.
Termites, roach couldn’t nibble and gnaw
Mouse couldn’t cut and slice.
We spend them but they didn’t lose.
Truly, we spend them so much,
They raised so much too,
From now to future and further life.

Hi sathou chun ting as knir Chamnes vichea ting samteay
Mean kun vissess thom touleay Kuor yeung vecg speay kom khlach thgoun
Min lombak tuk sranok lak Chea cheang meas prak sap trap thun
Min khlach chor louch reu chor phlan Nov kroup dambon kran chea sbeang
Ed kandea kor kandor kat Chay nas min bat min mean la eang
Chay chreun keun chreun chamreun teang Pi bachobun reang tov borlok.

Amusing story

What a nice smell!
“In the middle of the night I dreamed I was a workwomen gathering the garbage in the mud in a putrid ditch. I smell full the night a fetid odor”, the wife said to husband.
Laughing, the husband said loudly:
“ My dear! You are sleeping badly. Your nose is in my armpit. So that you smell like this! What a nice smell! ”

Saturday, November 19, 2011

ANASTOMOSES PANQREATICO-GASTRIQUES APRES

ANASTOMOSES PANQREATICO-GASTRIQUES APRES
DUODENO PANCREATECTOMIES CEPHALIQUES
A Propos de 44 cas de 1999 a 2003
Kou Kim Heak, Abita T, Fabre A, Lachachi F, Maisonnette F,
Pech de Laclause B. Valieix D. Desccttes B
Service de Chirurgie Viscérale et Transplantation, Hopital Dupuytren, CHU de Limoges


Objectif de l’étude:

La duodéno-pancréatectomie céphalique (DPC) reste une intervention majeure en chirurgie digestive responsable d’une mortalité et la complication la plus redoutée est la fistule pancréatique. La duodéno-pancréatectomie avec conservation pylorique suivie de l’anastomose pancréatico-gastrique (DPCP-APG) est réalisée comme une opération la plus utilisée avec une diminution de mortalité et de morbidité opératoire.
Le but de cette étude rétrospective a été d’éva1uer les résultats en termes de mortalité et de morbidité des anastomoses pancréatico-gastriques (APC) avec ou non conservation pylorique (CP) après les duodéno-pancréatectomies céphaliques.

Patients et méthodes :

De janvier 1992 a décembre 2003, 44 patients ont été opérés d’une duodéno- pancréatectomie céphalique avec anastomose pancréatico-gastrique et conservation pylorique dans 84,1 % des cas. La pathologie était néoplasique dans 77,2 % des cas (adénocarcinome de la voie biliaire principale, du duodénum, de la papille ou tumeur neuroendocrine ou du pancréas). Dans 22,7% des cas, la pathologie était bénigne (pancreatite chronique calciiiante, pancreas divisum ou aberrant). Les critères de jugement étaient le nombre du patient ayant opéré d’une DPC avec APG, la mortalité post-opératoire, la morbidité post-opératoire, la denrée d’hospitalisation et la durée du suivi.

Résultats :

La mortalité post-opératoire a été de 6,8 %. La morbidité post-opératoire a retrouvé 4,5 % de fistules pancréatiques et 11,4 % de trouble de vidange gastrique. La date de réalimentation a été de 7,59 +/- l, 05 jours en moyenne. La durée d’hospitalisation a été de 16,97 +/- 1,91 jours. La durée du suivi des malades a été 22,81+/-4.05 mois, avec une médiane de 11,50 mois.

Conclusion :

Cette étude plaide en faveur de l’APG en raison de :
• Sa facilite de réalisation parce que la proximité entre l’estomac et le pancréas, l’épaississement de la paroi de l’estomac, et de son excellente vascularisation.
• Sa neutralisation locale de la trypsine par l’acidité gastrique peut éviter l’autodigestion de l’anastomose et l’alcalin suc pancréatique offre une protection de l’u1cémtion de l’anastomose
• Sa possibilité de décompression de l’estomac favorise la diminution de la tension de l’anastomose et facilite le drainage en cas de FP par sonde naso-gastrique.
Cette opération est sure et peut être réalisée avec un taux de mortalité et de morbidité peu élevé.
Basé sur notre expérience, nous croyons que 1’APG est une méthode facile à réaliser, sure et efficace après DPC.

Thursday, November 10, 2011

PATHOLOGIE TUMORALE DU PANCREAS : ASPECTS ANATOMOPATHOLOGIQUE

PATHOLOGIE TUMORALE DU PANCREAS :
ASPECTS ANATOMOPATHOLOGIQUES

Labrousse F, Delage-Carre M, Kou Kim Heak, Maisonnette F, Descottes B.
Services d'Anatomie Pathologique et de Chirurgie Viscérale et Transplantation
CHU Dupuytren Limoges, France

La pathologie tumorale pancréatique est dominée en fréquence par l’adénocarcinome canalaire. Il représente à lui seul près de 95 % de la pathologie tumorale de cet organe.
Son pronostic est très sévère. Le diagnostic anatomopathologique est généralement aisé bien qu'i1 puisse se poser avec une pancréatite chronique.

Les tumeurs kystiques du pancréas sont moins fréquentes, mais posent des problèmes diagnostiques particuliers. Elles sont principalement représentées par : les tumeurs kystiques séreuses et mucineuses ; les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses ; les tumeurs solides et pseudo papillaires.

Les tumeurs endocrines font l‘objet d‘une classification histopathologique particulière et méritent d'être individualisées en raison d'une prise en charge qui leur est spécifique.
La chirurgie tumorale du pancréas est réalisée par des équipes de plus en plus nombreuses. Pour les pathologistes, les pièces peuvent paraître complexes. Leur analyse est facilitée par l'utilisation d'une méthodologie adaptée qui éventuellement peut s’accompagner de la rédaction d'une fiche standardisée.